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V. HYBODUS GROSSICONUS Agass.

Hybodus grossiconus Tafel 23 fig. 25, 26, 27Hybodus grossiconus Tafel 23 fig. 28-36Hybodus grossiconus Tafel 23 fig. 37-41

© ETH-Bibliothek Zürich, Alte Drucke

Vol. 3. Tab. 23, fig. 25 - 41

 

Le nom de cette espèce en indique le caractère saillant, qui consiste dans la largeur considérable,de son cône principal; cependant il existe des variations nombreuses même á cet égard, et c'est pour qu'on ne leur accorde pas une valeur trop exclusive que j'ai fait représenter toute une série de dents, qui, tout en affectant des formes très-diverses, ont cependant la même physionomie. La base du cône principal égale et souvent dépasse en longueur la moitié de la longueur totale de la dent. La surface du cône et de la dent en général est, comme d'ordinaire, plissée; les plis sont fins, mais cependant bien marqués, surtout á la base de l'émail; ils s'oblitèrent ordinairement sur la moitié de la hauteur, et la points du cône est entièrement lisse. La plus grande irrégularité existe á l'égard des cônes secondaires, dont le nombre et la forme sont très-variables, sans doute suivant la position de la dent dans la gueule; ajoutons aussi que, dans beaucoup de cas, l'état de conservation des exemplaires ne permet pas d'indiquer avec certitude le nombre de ces cônes, lorsqu'ils sont brisés. Parmi les dents figurées, il y en a plusieurs qui n'ont pas de cônes secondaires (fig. 33, 40 et 41) ; d'autres en ont un de chaque côté (fig. 25, 29) ; d'autres deux (fig. 30, 39) ; d'autres enfin en ont d'un côté et pas de l'autre (fig. 27, 28, 32), ou bien en ont un nombre inégal des deux côtés (fig. 31, 37, 38) . La racine n'est que rarement conservée; je ne lai rencontrée entière que dans un seul exemplaire, où elle est très-étroite.

 

L'espèce parait être propre aux étages moyens de la formation jurassique; on la rencontre en très-grande abondance á Stonesfield. C'est de là en particulier que proviennent la plupart des exemplaires ligures. Deux seules sont de l'oolite de Caen (fig. 35 et 36) . Quoique leur cône principal soit un peu plus incliné que dans les dents de Stonesfield, je ne pense cependant pas qu'ils constituent une espèce á part. Les originaux de mes figures appartiennent à différentes collections.

Fig. 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32 et 33 font partie de la collection de l'Ecole des Mines á Paris, et proviennent de Stonesfield.

Fig. 34, 39, 40 et 41 se trouvent dans la collection de Lord Enniskillen.

Fig, 35 et 36 dans la collection de M. Eudes Deslongchamps, á Caen.

Fig. 38 dans celle de M. Mantell

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References for HYBODUS GROSSICONUS