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CHAPITRE XIV. DU GENRE DIPLODUS Agass.

 

Je ne connais encore que deux espèces de dents de ce type, dont l'une est si petite, qu'on a de la peine á l'apercevoir au milien de la roche qui l'empâte; mais elles n'en sont pas moins intéressantes á cause de leur forme particulière, et l'on ne saurait douter qu'elles ne doivent former un genre á part dans la famille des Hybodontes. En effet, nous avons vu que dans les genres que nous venons de décrire, le cône médian l'emporte sensiblement sur les cônes latéraux, et se développe en quelque sorte á leur détriment. Dans les Diplodus, c'est tout le contraire qui a lieu, et les cônes secondaires se développent au détriment du cône médian qui égale á peine la moitié d'un cône latéral, ou est même réduit á un simple bouton. Les cônes latéraux sont ordinairement arqués en dedans, très-acérés, cylindriques, et de nombre variable; j'en ai vu jusqu’à cinq sur une racine.

On le voit, par leur forme extérieure, les dents du genre Diplodus constituent un type très-particulier qui ne saurait être confondu avec aucun autre. Cependant, sous le rapport de la structure microscopique, il se rapproche assez du genre Sphenonchus, comme nous le verrons plus tard.

Les deux espèces que nous décrivons ci-dessous proviennent des terrains houillers.