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I. SPHYRNA PRISCA Agass.
© ETH-Bibliothek Zürich, Alte Drucke
Vol. 3, Tab. 26 a fig. 35- 50.
J'ai cru devoir figurer toute une série de ces dents, afin d'en bien faire ressortir la physionomie générale, qui seule peut servir de guide lorsqu'il s'agit de formes aussi variables que celles des dents de Marteaux. Et d'abord nous soyons par là que les dimensions de ces dents ne varient pas dans des limites bien considérables. Aucune d'elles n'atteint les dimensions des grandes dents du Sphyrna malleus, représentées Tab. E, fig. 7. La plupart n'ont pas même un demi-pouce do haut. La couronne s'élève insensiblement au dessus de la racine; elle est dilatée á sa base et pointue á son sommet, affectant la forme d'un cône plus ou moins régulier. La racine est très-haute. Il n'existe de crénelures marginales distinctes qu'à la base du bord antérieur et du bord postérieur; celles du sommet de la dent sont si fines, qu'elles ne s'aperçoivent qu'à la loupe ou au toucher. Souvent elles ont entièrement disparu et le tranchant de l'émail est parfaitement lisse. Le cône de la dent est rarement tout-à-fait vertical; le plus souvent il est un peu replié en dedans près du sommet (fig. 38 a), et en général plus ou moins ondulé. D'autres dents sont arquées en arrière (fig. 47, 49 et 50) , ensorte que, d’après l'analogie du S. maliens, elles devraient provenir du milieu de la mâchoire supérieure, s'il est vrai qu'elles soient réellement identiques avec les autres dont le cône est vertical.
Les dents de fig. 35, 36, 37 et 38 proviennent de la craie de l'île de Malte, d’après les indications de M. le comte de Münster, dans la collection duquel elles se trouvent. Les originaux des fig. 39 á 50 m'ont été communiquées par M. Kaup; j'ignore quels en sont l'origine et le gisement, mais je n'en suis pas moins porté á les envisager comme identiques avec celles de M. de Munster. Il n'y a que les fig. 44, 49 et 50 sur lesquelles il me reste des doutes, á cause de leur forme un peu différente. Cependant comme elles ont la même teinte et le même lustre, et qu'elles se trouvaient réunies aux autres, je n'ai pas cru devoir les séparer.
Il existe une dent de la même espèce dans la collection de sir Philipp Egerton, que j'avais étiquetée du nom de Galeus semiserratus. Sir Philipp Egerton possède en outre des dents très-semblables á celles de mon Sphyrna prisca, qui lui ont été adressées comme provenant de la molasse suisse, et que j'ai inscrites dans mes notes sous le nom provisoire de Sphyrna (Zygaena) dubia, faute d'avoir pu les comparer directement avec cette espèce.
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References for SPHYRNA PRISCA
