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DU GENRE LAMNA

Lamna elegans Tafel P fig. 5

© ETH-Bibliothek Zürich, Alte Drucke

Vol. 3, Tab. P, fig. 5.

J'ai examiné la même espèce fossile sur laquelle M. Owen a publié des détails très-intéressans dans son Odontographie, le Lamna elegans. C'est même sur une de ces dents préparées par M. Owen, et qu'il a eu l'obligeance de me donner, que j'ai vu pour la première fois l'admirable structure microscopique qu'offrent les dents en général, et c'est aux directions de l'aimable auteur de l'Odontographie que j'ai du plus tard la facilité que j'ai eue de faire tailler un grand nombre de coupes de diverses dents pour les examiner en détail.

Le parallélisme des canaux principaux est plus distinct dans la couronne des Lamna que dans les autres genres. Les branches anastomosées sont bien moins considérables par rapport aux grands canaux. Les tubes calcifères sont courts, dendritiques, et forment un feutre assez serré dans leurs dernières ramifications. Ceux de l'émail, bien que parallèles, sont pourtant tellement serrés, qu'ils obscurcissent presque entièrement le tissu, principalement dans les fossiles de la molasse, où ils se sont imbibés de sels ferrugineux et de pyrites, ce qui les rend opaques. La fig. 5 montre une coupe longitudinale du Lamna elegans.