Galeorhinus aff. girardoti
Herman, 1977
Classification: Elasmobranchii Carcharhiniformes Triakidae
Reference of the original description
Les Sélaciens des terrains néocrétacés et paléocènes de Belgique et des contrées limitrophes. Eléments d'une biostratigraphie intercontinentale. Mémoires pour servir à l'explication des Cartes géologiques et minières de la Belgique, 15, 1–401
Les Sélaciens des terrains néocrétacés et paléocènes de Belgique et des contrées limitrophes. Eléments d'une biostratigraphie intercontinentale. Mémoires pour servir à l'explication des Cartes géologiques et minières de la Belgique, 15, 1–401
Types
Galeorhinus aff. girardoti
Galeorhinus aff. girardoti
Description:
Citation: Galeorhinus aff. girardoti Herman, 1977: In: Database of fossil elasmobranch teeth www.shark-references.com, World Wide Web electronic publication, Version 04/2025
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Description
Original description after Herman (1977), p. 269 [1119]: Les dents de cette espèce présentent la variabilité morphologique des dents des Galeorhinus actuels. Elle est toutefois un peu plus étendue en ce qui concerne la striation et la denticulation ou crénulation.
Les racines sont toutes à face basilaire fortement dirigée vers l'intérieur de la gueule, leur sillon médian est net et profond chez tous les exemplaires examinés. Seules quelques petites dents, comprimées dans le sens symphyséo-commissural, très symétriques et donc symphysaires semblent demeurer à un stade hémiaulacorhize, à moins qu'il ne s'agisse d'une phénomène de fermeture secondaire dû à leur compression. Les dents de files parasymphysaires ou des files voisines de la symphyse, sont toutes holaulacorhizes. La protubérance médio-interne est très faible. Les foramens latéraux, comme chez les exemplaires actuels, restent nombreux à la face externe, où ils se cantonnent sous le surplomb que forme la couronne.
La couronne est très comprimée dans le sens externe-interne, sa cúspide principale est relativement fine et plus ou moins reployée vers la commissure. Le bord symphyséal est le plus fréquemment lisse mais peut porter une néocrénulation fine et serrée. Ce phénomène se marque surtout chez les dents antérieures, vraisemblablement supérieures. Le bord commissural porte le plus fréquemment deux ou trois denticules également comprimés et inclinés vers la commissure. Ce nombre peut tomber à un seul voire à zéro; on a, dans ce cas, une sorte de talon commissural rappelant celui des Pseudotriakis. La striation externe est toujours présente chez les spécimens campaniens, mais elle se cantonne déjà à la partie la plus basilaire, voire sous le surplomb de la couronne. Chez les spécimens maestrichtiens, elle subsiste chez les dents latérales et les dents latéro* antérieures inférieures. Elle s'estompe souvent chez les antérieures supérieures au point de devenir indécelable. Une striation interne, limitée aux aires basilaires symphyséale et commissurale des dents, est également visible sur la majorité des dents latérales. Elle s'efface complètement chez les dents antérieures.
Cette striation interne n'est pas sans rappeler celle observable chez les Scyliorhinus et chez nombre de Palaeogaleus.
Le plus grand spécimen de la Craie de Trivières atteint 3,2 mm de large, pour 2,3 mm de haut. Dans la Craie d'Obourg, la taille maximale est de 3,8 mm de large pour 2,5 mm de haut et dans le Tuffeau de Maestricht, 4,9 mm de large pour 2,8 mm de hauteur. Ces valeurs sont celles de dents latéro-antérieures qui semblent atteindre des valeurs extrêmes.
A la distribution belge, il convient d'ajouter les Vaalser Grünsand de la région d'Aachen en Allemagne. L'espèce est dédiée à un de mes premiers compagnons de fouilles : M. GIRARDOT.
Original description after Herman (1977), p. 269 [1119]: Les dents de cette espèce présentent la variabilité morphologique des dents des Galeorhinus actuels. Elle est toutefois un peu plus étendue en ce qui concerne la striation et la denticulation ou crénulation.
Les racines sont toutes à face basilaire fortement dirigée vers l'intérieur de la gueule, leur sillon médian est net et profond chez tous les exemplaires examinés. Seules quelques petites dents, comprimées dans le sens symphyséo-commissural, très symétriques et donc symphysaires semblent demeurer à un stade hémiaulacorhize, à moins qu'il ne s'agisse d'une phénomène de fermeture secondaire dû à leur compression. Les dents de files parasymphysaires ou des files voisines de la symphyse, sont toutes holaulacorhizes. La protubérance médio-interne est très faible. Les foramens latéraux, comme chez les exemplaires actuels, restent nombreux à la face externe, où ils se cantonnent sous le surplomb que forme la couronne.
La couronne est très comprimée dans le sens externe-interne, sa cúspide principale est relativement fine et plus ou moins reployée vers la commissure. Le bord symphyséal est le plus fréquemment lisse mais peut porter une néocrénulation fine et serrée. Ce phénomène se marque surtout chez les dents antérieures, vraisemblablement supérieures. Le bord commissural porte le plus fréquemment deux ou trois denticules également comprimés et inclinés vers la commissure. Ce nombre peut tomber à un seul voire à zéro; on a, dans ce cas, une sorte de talon commissural rappelant celui des Pseudotriakis. La striation externe est toujours présente chez les spécimens campaniens, mais elle se cantonne déjà à la partie la plus basilaire, voire sous le surplomb de la couronne. Chez les spécimens maestrichtiens, elle subsiste chez les dents latérales et les dents latéro* antérieures inférieures. Elle s'estompe souvent chez les antérieures supérieures au point de devenir indécelable. Une striation interne, limitée aux aires basilaires symphyséale et commissurale des dents, est également visible sur la majorité des dents latérales. Elle s'efface complètement chez les dents antérieures.
Cette striation interne n'est pas sans rappeler celle observable chez les Scyliorhinus et chez nombre de Palaeogaleus.
Le plus grand spécimen de la Craie de Trivières atteint 3,2 mm de large, pour 2,3 mm de haut. Dans la Craie d'Obourg, la taille maximale est de 3,8 mm de large pour 2,5 mm de haut et dans le Tuffeau de Maestricht, 4,9 mm de large pour 2,8 mm de hauteur. Ces valeurs sont celles de dents latéro-antérieures qui semblent atteindre des valeurs extrêmes.
A la distribution belge, il convient d'ajouter les Vaalser Grünsand de la région d'Aachen en Allemagne. L'espèce est dédiée à un de mes premiers compagnons de fouilles : M. GIRARDOT.
Remarks
shark-references Species-ID=10441;
shark-references Species-ID=10441;
References
Feeding ecology has shaped the evolution of modern sharks. Current Biology, 31(23), 5138–5148
DOI: 10.1016/j.cub.2021.09.028
A new selachian fauna from the Late Maastrichtian of Texas (Upper Cretaceous/Navarro Group; Kemp Formation). Münchner Geowissenschaftliche Abhandlungen Reihe A, Geologie und Paläontologie, 34, 131–189, 10 fig., 15 pl.
Feeding ecology has shaped the evolution of modern sharks. Current Biology, 31(23), 5138–5148
DOI: 10.1016/j.cub.2021.09.028

A new selachian fauna from the Late Maastrichtian of Texas (Upper Cretaceous/Navarro Group; Kemp Formation). Münchner Geowissenschaftliche Abhandlungen Reihe A, Geologie und Paläontologie, 34, 131–189, 10 fig., 15 pl.