Scyliorhinus joleaudi
Cappetta, 1970
Classification: Elasmobranchii Carcharhiniformes Scyliorhinidae
Reference of the original description
Les Sélaciens du Miocène de la région de Montpellier. Palaeovertebrata, Mémoire extraordinaire 1970, 1–139
Les Sélaciens du Miocène de la région de Montpellier. Palaeovertebrata, Mémoire extraordinaire 1970, 1–139
Synonyms / new combinations and misspellings
Scyliorhinus cf. joleaudi
Scyliorhinus cf. joleaudi
Types
Scyliorhinus joleaudi
Scyliorhinus joleaudi
Description:
Citation: Scyliorhinus joleaudi Cappetta, 1970: In: Database of fossil elasmobranch teeth www.shark-references.com, World Wide Web electronic publication, Version 12/2025
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Scyliorhinus joleaudi Cappetta, 1970, sandy marls of the late Burdigalian, early Miocene; Vineyards near Saint-Georges-d'Orques, near Montpellier, France; coll. J. Pollerspöck, © T. Reinecke, Bochum
Scyliorhinus joleaudi Cappetta, 1970, sandy marls of the late Burdigalian, early Miocene; Vineyards near Saint-Georges-d'Orques, near Montpellier, France; coll. J. Pollerspöck, © T. Reinecke, Bochum
Description
Description after Cappetta (1970) [314]: Diagnose: Couronne pointue, inclinée vers l'intérieur de ra gueule, large à la base et souvent striée à la face externe; une à trois paires de denticules latéraux: racine massive, globuleuse, sans sillon à la face basilaire. Description: Les dents de cette espèce, relativement abondantes, sont de très petite taille et se caractérisent essentiellement par leur racine trapue. Les dents antérieures (fig. a-5, 13, 14) ont une couronne dressée légèrement penchée vers la commissure, à profil parfois sigmoïdal, pratiquement dépourvue de tranchant; large à ra base, elle se rétrécit rapidement. La racine présente une protubérance interne très c1éveroppée et une face basilaire extrêmement large; dans les dents tout à fait antérieures (fig. 1,3) de plus petite taille, ra racine est aplatie latéralement et ses robes sont soudés sur presque toute leur longueur. La couronne envoie des expansions sur la face externe des branches de la racine. Il n’y a pas de sillon nourricier à la face basilaire: le foramen médio-interne s’ouvre sur le bord postérieur de la face basilaire à ra partie médiane de ra protubérance interne; le foramen médio-externe est visible au fond de l'étroite et profonde échancrure par formée les branches de la racine. De chaque côté de Ia protubérance interne on peut voir, dans 'ne dépression sous la limite de la couronne, un foramen latéral. La limite racine-couronne st nettement marquée à ra face externe, la couronne surplombant largement ra racine dont les branches, toutefois, se prolongent en avant des expansions qu'elles portent. La couronne fortement penchée vers I‘intérieur de ra gueule est convexe sur ses deux faces.
Les dents latérales (fig. 7, 9 et 16) portent une paire de denticules assez massifs sur les expansions de la couronne qui présente depuis sa base jusqu'à la pointe sur certains éléments, des plis fins, assez serrés, mais très nets, flexueux, surtout à la base et s'anastomosant plus ou moins; ces plis peuvent couvrir également les parties latérales de ra couronne mais jamais ils n'atteignent la face interne.
Au fur et à mesure qu’on se rapproche de la commissure, la couronne s'incline de-plus en plus vers cette dernière. La face externe tend à devenir plate en même temps que ra cuspide principale se redresse vers l’extérieur. Les dents s'étalent transversalement; les-expansions e la couronne deviennent de véritables talons, le mésial étant plus important mais moins nettement détaché de la couronne que le distal. Le talon mésial, lorsqu'il est développé, est en principe dépourvu de denticules; au contraire, lorsqu'il est de la même taille que le distal, il porte souvent un denticule de plus que ce dernier. Les plissotèments de la face externe de ra couronne peuvent déterminer un contour très découpé de sa partie inférieure. La racine également se modifie dans les éléments latéraux : les branches déterminent un angle de plus en plus ouvert. La branche antérieure s'allonge plus que la postérieure dont la forme ne change pas. Certaines dents latérales peuvent être dépourvues de denticules.
Une dent très latérale (non figurée), symétrique, possède une racine à branches très écartées; la couronne comprend une cuspide principale flanquée de chaque côté de trois denticules acérés, de taille décroissante depuis le centre.
Dans certaines dents, le bord inférieur de la face externe de la couronne déborde largement la racine et la cache, déterminant un véritable tablier.
Remarques :
Joleaud a figuré (1912, pl. VI, fig. 1-3) une dent qu'il a attribuée à une dent symphysaire d'une nouvelle espèce de Physodon. Cette dent représente en fait une dent antérieure d'une espèce voisine de la nôtre.
Les dents que Leriche a figurées de la Molasse suisse (1927, pl. V, fig. 11-15) comme Chiloscyllium fossile Probst représentent une forme voisine de notre espèce et qui semble appartenir au genre Scyliorhinus. La forme suisse est beaucoup plus massive et trapue et la striation de la face externe plus grossière. Il faut d'ailleurs préciser que 1'espèce de Probst Chiloscyllium fossile s'applique à une dent symphysaire indéterminable de Carcharhinidé. Joleaud, en 1912, a figuré également une dent symphysaire de Carcharhinidé et une dent postérieure d' Odontaspis acutissima Ag. sous ce nom; l'espèce décrite par Leriche représente donc une espèce distincte qu'il faut appeler Scyliorhinus fossilis Leriche non Probst 1927.
Rapports et différences:
Cette espèce fossile est proche des espèces actuelles S. canicula et S. stellaris. Par ses dimensions elle est plus proche de S. canicula mais, par la morphologie des dents, elle se rapprocherait plutôt de S. stellaris. Elle se différencié de la forme figurée par Joleaud par ses dimensions plus faibles et par l'échancrure antérieure de la base de la couronne moins accentuée.
Description after Cappetta (1970) [314]: Diagnose: Couronne pointue, inclinée vers l'intérieur de ra gueule, large à la base et souvent striée à la face externe; une à trois paires de denticules latéraux: racine massive, globuleuse, sans sillon à la face basilaire. Description: Les dents de cette espèce, relativement abondantes, sont de très petite taille et se caractérisent essentiellement par leur racine trapue. Les dents antérieures (fig. a-5, 13, 14) ont une couronne dressée légèrement penchée vers la commissure, à profil parfois sigmoïdal, pratiquement dépourvue de tranchant; large à ra base, elle se rétrécit rapidement. La racine présente une protubérance interne très c1éveroppée et une face basilaire extrêmement large; dans les dents tout à fait antérieures (fig. 1,3) de plus petite taille, ra racine est aplatie latéralement et ses robes sont soudés sur presque toute leur longueur. La couronne envoie des expansions sur la face externe des branches de la racine. Il n’y a pas de sillon nourricier à la face basilaire: le foramen médio-interne s’ouvre sur le bord postérieur de la face basilaire à ra partie médiane de ra protubérance interne; le foramen médio-externe est visible au fond de l'étroite et profonde échancrure par formée les branches de la racine. De chaque côté de Ia protubérance interne on peut voir, dans 'ne dépression sous la limite de la couronne, un foramen latéral. La limite racine-couronne st nettement marquée à ra face externe, la couronne surplombant largement ra racine dont les branches, toutefois, se prolongent en avant des expansions qu'elles portent. La couronne fortement penchée vers I‘intérieur de ra gueule est convexe sur ses deux faces.
Les dents latérales (fig. 7, 9 et 16) portent une paire de denticules assez massifs sur les expansions de la couronne qui présente depuis sa base jusqu'à la pointe sur certains éléments, des plis fins, assez serrés, mais très nets, flexueux, surtout à la base et s'anastomosant plus ou moins; ces plis peuvent couvrir également les parties latérales de ra couronne mais jamais ils n'atteignent la face interne.
Au fur et à mesure qu’on se rapproche de la commissure, la couronne s'incline de-plus en plus vers cette dernière. La face externe tend à devenir plate en même temps que ra cuspide principale se redresse vers l’extérieur. Les dents s'étalent transversalement; les-expansions e la couronne deviennent de véritables talons, le mésial étant plus important mais moins nettement détaché de la couronne que le distal. Le talon mésial, lorsqu'il est développé, est en principe dépourvu de denticules; au contraire, lorsqu'il est de la même taille que le distal, il porte souvent un denticule de plus que ce dernier. Les plissotèments de la face externe de ra couronne peuvent déterminer un contour très découpé de sa partie inférieure. La racine également se modifie dans les éléments latéraux : les branches déterminent un angle de plus en plus ouvert. La branche antérieure s'allonge plus que la postérieure dont la forme ne change pas. Certaines dents latérales peuvent être dépourvues de denticules.
Une dent très latérale (non figurée), symétrique, possède une racine à branches très écartées; la couronne comprend une cuspide principale flanquée de chaque côté de trois denticules acérés, de taille décroissante depuis le centre.
Dans certaines dents, le bord inférieur de la face externe de la couronne déborde largement la racine et la cache, déterminant un véritable tablier.
Remarques :
Joleaud a figuré (1912, pl. VI, fig. 1-3) une dent qu'il a attribuée à une dent symphysaire d'une nouvelle espèce de Physodon. Cette dent représente en fait une dent antérieure d'une espèce voisine de la nôtre.
Les dents que Leriche a figurées de la Molasse suisse (1927, pl. V, fig. 11-15) comme Chiloscyllium fossile Probst représentent une forme voisine de notre espèce et qui semble appartenir au genre Scyliorhinus. La forme suisse est beaucoup plus massive et trapue et la striation de la face externe plus grossière. Il faut d'ailleurs préciser que 1'espèce de Probst Chiloscyllium fossile s'applique à une dent symphysaire indéterminable de Carcharhinidé. Joleaud, en 1912, a figuré également une dent symphysaire de Carcharhinidé et une dent postérieure d' Odontaspis acutissima Ag. sous ce nom; l'espèce décrite par Leriche représente donc une espèce distincte qu'il faut appeler Scyliorhinus fossilis Leriche non Probst 1927.
Rapports et différences:
Cette espèce fossile est proche des espèces actuelles S. canicula et S. stellaris. Par ses dimensions elle est plus proche de S. canicula mais, par la morphologie des dents, elle se rapprocherait plutôt de S. stellaris. Elle se différencié de la forme figurée par Joleaud par ses dimensions plus faibles et par l'échancrure antérieure de la base de la couronne moins accentuée.
Remarks
shark-references Species-ID=6326;
valid after Reinecke et al. (2011) p. 49 [13836]; Bor et al. (2012) p. 42 [17759];
shark-references Species-ID=6326;
valid after Reinecke et al. (2011) p. 49 [13836]; Bor et al. (2012) p. 42 [17759];
References
New additions and expanded insights into the elasmobranch fauna of the Upper Marine Molasse (Ottnangian, Lower Miocene) of Ursendorf and Rengetsweiler (Baden-Württemberg, SW Germany). Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen, 316(1), 1–21
DOI: 10.1127/njgpa/1280
The shark and ray teeth of the Lower Miocene (Upper Marine Molasse) from Ballendorf, Baden-Württemberg, Southern Germany. Palaeobiodiversity and Palaeoenvironments, 104, 153–180
DOI: 10.1007/s12549-023-00582-2
The shark and ray teeth of the Lower Miocene (Upper Marine Molasse) from Äpfingen, Baden-Württemberg, Southern Germany. Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie, Abhandlungen, 305(3), 323–342
DOI: 10.1127/njgpa/2022/1092
Combining palaeontological and neontological data shows a delayed diversification burst of carcharhiniform sharks likely mediated by environmental change. Scientific Reports, 12, Article 21906
DOI: 10.1038/s41598-022-26010-7
Fossil Chondrichthyes from the Neogene of Portugal: Diversity and Occurrence. Anuário do Instituto de Geociências, 44, Article 43395
DOI: 10.11137/1982-3908_2021_44_43395
Haie im Alpenvorland - Fossile Zeugen eines verschwundenen Paradieses. Verlag Anton Pustet, Salzburg, ISBN-10: 3702510230
Feeding ecology has shaped the evolution of modern sharks. Current Biology, 31(23), 5138–5148
DOI: 10.1016/j.cub.2021.09.028
Miocene Chondrichthyes from Winterswijk - Miste, the Netherlands. Palaeontos, 21, 1–136
A new shark and ray fauna from the Middle Miocene of Mazan, Vaucluse (southern France) and its importance in interpreting the paleoenvironment of marine deposits in the southern Rhodanian Basin. Swiss Journal of Palaeontology, 130(2), 241–258
DOI: 10.1007/s13358-011-0025-4
The elasmobranch fauna of the late Burdigalian, Miocene, at Werder-Uesen, Lower Saxony, Germany, and its relationships with Early Miocene faunas in the North Atlantic, Central Paratethys and Mediterranean. Palaeontos, 20, 1–170
Inventaire des Élasmobranches (requins, raies, chimères) des dépôts molassiques du Sud-Luberon (Miocène supérieur), à Cabrières d'Aigues (Vaucluse) France. Courriers scientifiques du Parc Régional du Lubéron, Hors Série, 1–100
Os Carcharhiniformes (Chondrichthyes, Neoselachii) da Bacia de Alvalade (Portugal). Revista Española de Paleontología, 19(1), 73–92
Sélaciens du Miocène terminal du Bassin d'Alvalade (Portugal). Essai de synthèse. Ciências da Terra (UNL), 13, 115–129
Les Sélaciens du Miocène de la région de Montpellier. Palaeovertebrata, Mémoire extraordinaire 1970, 1–139

New additions and expanded insights into the elasmobranch fauna of the Upper Marine Molasse (Ottnangian, Lower Miocene) of Ursendorf and Rengetsweiler (Baden-Württemberg, SW Germany). Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen, 316(1), 1–21
DOI: 10.1127/njgpa/1280
The shark and ray teeth of the Lower Miocene (Upper Marine Molasse) from Ballendorf, Baden-Württemberg, Southern Germany. Palaeobiodiversity and Palaeoenvironments, 104, 153–180
DOI: 10.1007/s12549-023-00582-2

The shark and ray teeth of the Lower Miocene (Upper Marine Molasse) from Äpfingen, Baden-Württemberg, Southern Germany. Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie, Abhandlungen, 305(3), 323–342
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Combining palaeontological and neontological data shows a delayed diversification burst of carcharhiniform sharks likely mediated by environmental change. Scientific Reports, 12, Article 21906
DOI: 10.1038/s41598-022-26010-7
Fossil Chondrichthyes from the Neogene of Portugal: Diversity and Occurrence. Anuário do Instituto de Geociências, 44, Article 43395
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Feeding ecology has shaped the evolution of modern sharks. Current Biology, 31(23), 5138–5148
DOI: 10.1016/j.cub.2021.09.028

Miocene Chondrichthyes from Winterswijk - Miste, the Netherlands. Palaeontos, 21, 1–136

A new shark and ray fauna from the Middle Miocene of Mazan, Vaucluse (southern France) and its importance in interpreting the paleoenvironment of marine deposits in the southern Rhodanian Basin. Swiss Journal of Palaeontology, 130(2), 241–258
DOI: 10.1007/s13358-011-0025-4

The elasmobranch fauna of the late Burdigalian, Miocene, at Werder-Uesen, Lower Saxony, Germany, and its relationships with Early Miocene faunas in the North Atlantic, Central Paratethys and Mediterranean. Palaeontos, 20, 1–170

Inventaire des Élasmobranches (requins, raies, chimères) des dépôts molassiques du Sud-Luberon (Miocène supérieur), à Cabrières d'Aigues (Vaucluse) France. Courriers scientifiques du Parc Régional du Lubéron, Hors Série, 1–100
Os Carcharhiniformes (Chondrichthyes, Neoselachii) da Bacia de Alvalade (Portugal). Revista Española de Paleontología, 19(1), 73–92
Sélaciens du Miocène terminal du Bassin d'Alvalade (Portugal). Essai de synthèse. Ciências da Terra (UNL), 13, 115–129

Les Sélaciens du Miocène de la région de Montpellier. Palaeovertebrata, Mémoire extraordinaire 1970, 1–139









