Lamiostoma affinis
(Casier, 1946)
Classification: Elasmobranchii Lamniformes Lamnidae
Reference of the original description
La faune ichthyologique de l'Yprésien de la Belgique. Mémoires du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique, 104, 1–267
La faune ichthyologique de l'Yprésien de la Belgique. Mémoires du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique, 104, 1–267
Types
Lamiostoma affinis
Lamiostoma affinis
Description:
Citation: Lamiostoma affinis (Casier, 1946): In: Database of fossil elasmobranch teeth www.shark-references.com, World Wide Web electronic publication, Version 08/2025
Description
Original diagnosis after Casier (1946) p. 65 [411]: 4. Horizon inconnu (probablement Sables à Nummulites planulatus); localités : Ellezelles, Maulde, Mons (Mont Panisel), Renaix, Uccle.
Plésiotype n ° 223. Cat. types Poiss. foss. M.R.H.N .B. (l.G. n ° 13.488) (PL II, fig. 11 a).
Holotype (var. affinis) n° 224. Cal. id. (I.G. n° 13.468) (Pl. II, fig. 11 b-c).
Cette espèce, l'une des plus communes de l'Éocène du bassin anglo-francobelge, est représentée dans le matériel étudié par une série imposante de dents isolées, en moyenne sensiblement inférieures en taille à celles recueillies dans les terrains plus récents de Belgique. A ce point de vue, on peut considérer la dent figurée ici sous le n° 11 a de la planche II comme exceptionnellement grande pour l'Yprésien.
Comme toutes les espèces très répandues, celle-ci se montre d'ailleurs polymorphe : l'importance des denticules latéraux, parfois insignifiants, d'autres fois importants et unciformes, comme dans le cas de la dent précitée, est essentiellement sujette à variations. Beaucoup de dents latérales présentent même un dédoublement de ces denticules.
D'autres fois, la couronne se cintre à la base par rapprochement de ses deux bords, caractère qui s'accompagne d'un épaississement notable de la racine, en même temps que d'une réduction de l'importance des denticules latéraux et du sillon postérieur.
Cette dernière forn1e de dents, dont j'ai également observé l'existence dans le Bruxellien (Lutétien inférieur), semble bien devoir être distinguée à titre de variété (affinis n. var.) (Pl. II, fig. 11 b-c). Le caractère remarquable des dents de celle-ci est la taille insignifiante des denticules latéraux, opposée au développement énorme de la racine (on distingue à peine ces denticules sur la figure 11 b représentant une dent antérieure vue par la face externe et ils sont totalement masqués par la racine sur la figure 11 c, montrant. la même dent vue par sa face interne).
Original diagnosis after Casier (1946) p. 65 [411]: 4. Horizon inconnu (probablement Sables à Nummulites planulatus); localités : Ellezelles, Maulde, Mons (Mont Panisel), Renaix, Uccle.
Plésiotype n ° 223. Cat. types Poiss. foss. M.R.H.N .B. (l.G. n ° 13.488) (PL II, fig. 11 a).
Holotype (var. affinis) n° 224. Cal. id. (I.G. n° 13.468) (Pl. II, fig. 11 b-c).
Cette espèce, l'une des plus communes de l'Éocène du bassin anglo-francobelge, est représentée dans le matériel étudié par une série imposante de dents isolées, en moyenne sensiblement inférieures en taille à celles recueillies dans les terrains plus récents de Belgique. A ce point de vue, on peut considérer la dent figurée ici sous le n° 11 a de la planche II comme exceptionnellement grande pour l'Yprésien.
Comme toutes les espèces très répandues, celle-ci se montre d'ailleurs polymorphe : l'importance des denticules latéraux, parfois insignifiants, d'autres fois importants et unciformes, comme dans le cas de la dent précitée, est essentiellement sujette à variations. Beaucoup de dents latérales présentent même un dédoublement de ces denticules.
D'autres fois, la couronne se cintre à la base par rapprochement de ses deux bords, caractère qui s'accompagne d'un épaississement notable de la racine, en même temps que d'une réduction de l'importance des denticules latéraux et du sillon postérieur.
Cette dernière forn1e de dents, dont j'ai également observé l'existence dans le Bruxellien (Lutétien inférieur), semble bien devoir être distinguée à titre de variété (affinis n. var.) (Pl. II, fig. 11 b-c). Le caractère remarquable des dents de celle-ci est la taille insignifiante des denticules latéraux, opposée au développement énorme de la racine (on distingue à peine ces denticules sur la figure 11 b représentant une dent antérieure vue par la face externe et ils sont totalement masqués par la racine sur la figure 11 c, montrant. la même dent vue par sa face interne).
Remarks
shark-references Species-ID=3381;
Taxonomic remark: Casier (1946) pl. 2, fig. 11 a = Hypotodus verticalis, pl. 2, fig. 11 b-c = Isurolamna affinis see: Cappetta & Nolf (2006) p. 245 [366]: En 1946, Casier a créé une variété, nouvelle, d'Odontaspis hopei, nommée affinis; le matériel type de cette variété est en fait hétérogène. Le paratype (= plésiotype de Casier), une dent antérieure d'assez grande taille (1946, pl. 2, fig. 11 a), correspond à une dent latéro-antérieure inférieure de l'espèce verticalis. L'holotype par contre (pl. 2, fig. 11 b-c) appartient à une espèce bien différente de lamniforme attribuée depuis au genre Isurolamna (voir Cappetta, 1976 [323]).
shark-references Species-ID=3381;
Taxonomic remark: Casier (1946) pl. 2, fig. 11 a = Hypotodus verticalis, pl. 2, fig. 11 b-c = Isurolamna affinis see: Cappetta & Nolf (2006) p. 245 [366]: En 1946, Casier a créé une variété, nouvelle, d'Odontaspis hopei, nommée affinis; le matériel type de cette variété est en fait hétérogène. Le paratype (= plésiotype de Casier), une dent antérieure d'assez grande taille (1946, pl. 2, fig. 11 a), correspond à une dent latéro-antérieure inférieure de l'espèce verticalis. L'holotype par contre (pl. 2, fig. 11 b-c) appartient à une espèce bien différente de lamniforme attribuée depuis au genre Isurolamna (voir Cappetta, 1976 [323]).
References
Stand der Untersuchungen an der Chondrichthyes-Fauna des nordwestdeutschen Tertiärs. Beiträge zur regionalen Geologie der Erde, 18, 503–509
Fossilfunde aus den Deckschichten des Helmstedter Braunkohlereviers. Aufschluss, 37(10), 343–349
Die marinen Deckschichten (Mitteleozän-Unteroligozän) der Helmstedter Braunkohlen (Niedersachsen, BRD). Documenta naturae, 22, 1–120
Eine Lagerstätte kreidezeitlicher und paläogener Chondrichthyes-Reste bei Fürstenau (Niedersachsen). Osnabrücker Naturwissenschaftliche Mitteilungen, 6, 35–44

Stand der Untersuchungen an der Chondrichthyes-Fauna des nordwestdeutschen Tertiärs. Beiträge zur regionalen Geologie der Erde, 18, 503–509

Fossilfunde aus den Deckschichten des Helmstedter Braunkohlereviers. Aufschluss, 37(10), 343–349

Die marinen Deckschichten (Mitteleozän-Unteroligozän) der Helmstedter Braunkohlen (Niedersachsen, BRD). Documenta naturae, 22, 1–120

Eine Lagerstätte kreidezeitlicher und paläogener Chondrichthyes-Reste bei Fürstenau (Niedersachsen). Osnabrücker Naturwissenschaftliche Mitteilungen, 6, 35–44