Squalus orpiensis
(Winkler, 1874)
Classification: Elasmobranchii Squaliformes Squalidae
Reference of the original description
Mémoire sur quelques restes de poissons du système heersien. Archives du Musée Teyler, 4(1), 1–15
Mémoire sur quelques restes de poissons du système heersien. Archives du Musée Teyler, 4(1), 1–15
Image of the original description
Original image of Notidanus orpiensis Winkler, 1874 (fig. 13-17)
Original image of Notidanus orpiensis Winkler, 1874 (fig. 13-17)
Types
Squalus orpiensis
Squalus orpiensis
Description:
Citation: Squalus orpiensis (Winkler, 1874): In: Database of fossil elasmobranch teeth www.shark-references.com, World Wide Web electronic publication, Version 12/2024
Description
Original diagnose after Winkler (1874) p. 12-13 [2575]: Parmi les fossiles remarquables du heersien prennent place les petites dents d'une espèce de Notidanus qu'on voit représentées trois fois agrandies dans les fig. 13, 14, 15, 16 et 17. Avant d'en faire la description, je dois rappeler que les transitions presque insensibles qui se trouvent entre les dents des genres Notidanus, Corax, Galeus et Galeocerdo sont la cause que la détermination des dents de squalidiens fossiles est en général une chose assez difficile, et où l'on est exposé à commettre plus d'une erreur, lorsque les échantillons ne présentent pas d'une manière tranchée les caractères distinctifs d'un des genres nommés. On sait que les dents de Notidanus se composent d'une série de dentelons, dont le premier, qui est le plus grand, est crénelé à son bord antérieur: les dentelons suivants deviennent graduellement plus petits: les derniers présentent une dentelure line au bord postérieur. Toutefois, ces cônes dentaires ne forment pas une dent composée,' ils ne sont que les arêtes d'une seule et même couronne dentaire, ce qui est assez évident, puis qu'elle n'a qu'une seule racine, un os long et plat. Les dents de Corax ont pour caractère constant l'uniformité des dentelures sur tout le pourtour de l'émail aux bords de la dent, tandis que les dents des milandres et des Galeocerdo présentent sous ce rapport de très grandes irrégularités. Ce qui prouve, au reste, que la distinction du genre Corax d'avec les genres Galeus et Galeocerdo est réellement fondée sur des différences essentielles, c'est que ces derniers, quoique ayant de même des dents à bords crénelés, ont un cône creux à l'intérieur, tandis que les dents des Corax sont massives.
Les petites dents à propos desquelles nous avons rappelé ces généralités, ont l'air d'être parfaitement massives, et le cône principal étant sans crénelures, j'ai pu rejeter d'abord l'idée d'avoir affaire à des dents de Galeus ou de Galeocerdo. Restait donc la question : sont-ce des dents de Corax ou de Notidanus? Les premiers, comme nous venons de le voir, ont des dentelures uniformes sur tout le pourtour de la dent: les échantillons que j'ai à ma disposition ne présentent nullement ce caractère, par conséquent je suis forcé de les rapporter au genre Notidanus, du moins si je ne veux pas établir pour eux un genre nouveau. Il me semble en effet que ces dents peuvent figurer parmi celles des autres Notidanus fossiles connus, sans former avec elles un contraste trop grand. Passons maintenant à la description de nos dents de Notidanus du heersien.
Parmi les fossiles de M. Rutot j'ai trouvé cinq de ces dents que j'ai figurées toutes les cinq, parce qu'elles diffèrent tant soit peu l'une de l'autre. Il se pourrait que plus tard, rencontrant ces diverses formes, chacune séparément, clans des lieux différents, les paléontologistes fussent tentés d'établir sur elles deux ou trois espèces distinctes: pour éviter une telle méprise il m'a paru utile de faire connaître au moins cinq des formes sous lesquelles ces dents se présentent clans le heersien.
La forme générale de ces dents offre une racine longue et peu large, et une couronne composée d'un dentelon principal très long en proportion des autres, et de un à cinq petits bourrelets qui suivent le premier. Il paraît donc que le nombre des petits dentelons diffère plus ou moins: ainsi dans la dent la plus grande (fig. 13) on en trouve cinq, tandis que la grosse dent (fig. 15) et la petite (fig. 16) n'en montrent qu'un seul. Le bord antérieur et supérieur du plus grand dentelon est en général non crénelé, toutefois l'épithète de lisse ne lui convient pas davantage, quelques petites élévations et dépressions donnant à ce bord un aspect plus ou moins rugueux, et quelquefois même crénelé, comme clans la dent figurée sous le numéro 14. La fine serrature au bord postérieur des derniers petits dentelons, dont parle Agassiz, ne s'observe pas dans nos échantillons. Probablement cette particularité nous échappe à cause de la petitesse extrême de ces bourrelets. La base de l'émail forme un angle plus ou moins ouvert, et la racine est assez robuste, surtout clans les petits exemplaires.
Ces dents remarquables ont été trouvées à Orp-le-Grand, circonstance à laquelle j'emprunte le nom que je donne à l'espèce, savoir:
Notidanus orpiensis Winkler.
Original diagnose after Winkler (1874) p. 12-13 [2575]: Parmi les fossiles remarquables du heersien prennent place les petites dents d'une espèce de Notidanus qu'on voit représentées trois fois agrandies dans les fig. 13, 14, 15, 16 et 17. Avant d'en faire la description, je dois rappeler que les transitions presque insensibles qui se trouvent entre les dents des genres Notidanus, Corax, Galeus et Galeocerdo sont la cause que la détermination des dents de squalidiens fossiles est en général une chose assez difficile, et où l'on est exposé à commettre plus d'une erreur, lorsque les échantillons ne présentent pas d'une manière tranchée les caractères distinctifs d'un des genres nommés. On sait que les dents de Notidanus se composent d'une série de dentelons, dont le premier, qui est le plus grand, est crénelé à son bord antérieur: les dentelons suivants deviennent graduellement plus petits: les derniers présentent une dentelure line au bord postérieur. Toutefois, ces cônes dentaires ne forment pas une dent composée,' ils ne sont que les arêtes d'une seule et même couronne dentaire, ce qui est assez évident, puis qu'elle n'a qu'une seule racine, un os long et plat. Les dents de Corax ont pour caractère constant l'uniformité des dentelures sur tout le pourtour de l'émail aux bords de la dent, tandis que les dents des milandres et des Galeocerdo présentent sous ce rapport de très grandes irrégularités. Ce qui prouve, au reste, que la distinction du genre Corax d'avec les genres Galeus et Galeocerdo est réellement fondée sur des différences essentielles, c'est que ces derniers, quoique ayant de même des dents à bords crénelés, ont un cône creux à l'intérieur, tandis que les dents des Corax sont massives.
Les petites dents à propos desquelles nous avons rappelé ces généralités, ont l'air d'être parfaitement massives, et le cône principal étant sans crénelures, j'ai pu rejeter d'abord l'idée d'avoir affaire à des dents de Galeus ou de Galeocerdo. Restait donc la question : sont-ce des dents de Corax ou de Notidanus? Les premiers, comme nous venons de le voir, ont des dentelures uniformes sur tout le pourtour de la dent: les échantillons que j'ai à ma disposition ne présentent nullement ce caractère, par conséquent je suis forcé de les rapporter au genre Notidanus, du moins si je ne veux pas établir pour eux un genre nouveau. Il me semble en effet que ces dents peuvent figurer parmi celles des autres Notidanus fossiles connus, sans former avec elles un contraste trop grand. Passons maintenant à la description de nos dents de Notidanus du heersien.
Parmi les fossiles de M. Rutot j'ai trouvé cinq de ces dents que j'ai figurées toutes les cinq, parce qu'elles diffèrent tant soit peu l'une de l'autre. Il se pourrait que plus tard, rencontrant ces diverses formes, chacune séparément, clans des lieux différents, les paléontologistes fussent tentés d'établir sur elles deux ou trois espèces distinctes: pour éviter une telle méprise il m'a paru utile de faire connaître au moins cinq des formes sous lesquelles ces dents se présentent clans le heersien.
La forme générale de ces dents offre une racine longue et peu large, et une couronne composée d'un dentelon principal très long en proportion des autres, et de un à cinq petits bourrelets qui suivent le premier. Il paraît donc que le nombre des petits dentelons diffère plus ou moins: ainsi dans la dent la plus grande (fig. 13) on en trouve cinq, tandis que la grosse dent (fig. 15) et la petite (fig. 16) n'en montrent qu'un seul. Le bord antérieur et supérieur du plus grand dentelon est en général non crénelé, toutefois l'épithète de lisse ne lui convient pas davantage, quelques petites élévations et dépressions donnant à ce bord un aspect plus ou moins rugueux, et quelquefois même crénelé, comme clans la dent figurée sous le numéro 14. La fine serrature au bord postérieur des derniers petits dentelons, dont parle Agassiz, ne s'observe pas dans nos échantillons. Probablement cette particularité nous échappe à cause de la petitesse extrême de ces bourrelets. La base de l'émail forme un angle plus ou moins ouvert, et la racine est assez robuste, surtout clans les petits exemplaires.
Ces dents remarquables ont été trouvées à Orp-le-Grand, circonstance à laquelle j'emprunte le nom que je donne à l'espèce, savoir:
Notidanus orpiensis Winkler.
Remarks
shark-references Species-ID=6813;
valid after White (1931) p. 67 [2532];
synonym of Megasqualus orpiensis after Cvancara & Hoganson (1993) p. 5 [596]; Reinecke & Engelhard (1997) p. 7 [2031];
shark-references Species-ID=6813;
valid after White (1931) p. 67 [2532];
synonym of Megasqualus orpiensis after Cvancara & Hoganson (1993) p. 5 [596]; Reinecke & Engelhard (1997) p. 7 [2031];
References
Paleontology and stratigraphic implications of a late Paleocene elasmobranch assemblage in Talcahuano, southcentral Chile. Andean Geology, 50(2), 217–247
DOI: 10.5027/andgeoV50n2-3494
A checklist of Palaeocene and Eocene sharks and rays (Chondrichthyes) from the Pamunkey Group, Maryland and Virginia, USA. Tertiary Research, 12(2), 81–88
Fossil sharks, rays and chimaeroids of the English Tertiary period. Gosport Museum, 1–47, 10 fig., 3 tabl., 16 pl.
The distribution of sharks, rays and chimaeroids in the English Palaeogene. Tertiary Research, 3(1), 13–19
Les Sélaciens des terrains néocrétacés et paléocènes de Belgique et des contrées limitrophes. Eléments d'une biostratigraphie intercontinentale. Mémoires pour servir à l'explication des Cartes géologiques et minières de la Belgique, 15, 1–401
Les vertébrés du Landénien Inférieur (LIa ou Heersien) de Maret (Hameau d'Orp-le-Grand). Bulletin de la Société Belge de Géologie, de Paléontologie et d'Hydrologie, 81(3–4), 191–207
Le Landénien de Dormaal (Brabant) et sa faune ichthyologique. Mémoires de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, 156, 1–66
(Sharks of Paleogene and their stratigraphic significance). «in russian». Nauka Press: 229 p., 76 fig., 31 pl. Moscou.
Transformation des systèmes de fixation et de vascularisation dentaires dans l'évolution des sélaciens du sous-ordre des Squaliformes. Mémoires de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, 65, 1–55
Constitution et évolution de la racine dentaire des Euselachii. II. Étude comparative des types. Bulletin du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique, 23(14), 1–32
Contributions à l'étude des Poissons fossiles de la Belgique. IV. Observations sur la faune ichtyologique du Landénien. Bulletin du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique, 19(36), 1–16
The vertebrate faunas of the English Eocene. I. From the Thanet Sands to the Basement Bed of the London Clay. British Museum (Natural History): 121 p., 162 fig.
Paleontology and stratigraphic implications of a late Paleocene elasmobranch assemblage in Talcahuano, southcentral Chile. Andean Geology, 50(2), 217–247
DOI: 10.5027/andgeoV50n2-3494
A checklist of Palaeocene and Eocene sharks and rays (Chondrichthyes) from the Pamunkey Group, Maryland and Virginia, USA. Tertiary Research, 12(2), 81–88
Fossil sharks, rays and chimaeroids of the English Tertiary period. Gosport Museum, 1–47, 10 fig., 3 tabl., 16 pl.
The distribution of sharks, rays and chimaeroids in the English Palaeogene. Tertiary Research, 3(1), 13–19
Les Sélaciens des terrains néocrétacés et paléocènes de Belgique et des contrées limitrophes. Eléments d'une biostratigraphie intercontinentale. Mémoires pour servir à l'explication des Cartes géologiques et minières de la Belgique, 15, 1–401
Les vertébrés du Landénien Inférieur (LIa ou Heersien) de Maret (Hameau d'Orp-le-Grand). Bulletin de la Société Belge de Géologie, de Paléontologie et d'Hydrologie, 81(3–4), 191–207
Le Landénien de Dormaal (Brabant) et sa faune ichthyologique. Mémoires de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, 156, 1–66
(Sharks of Paleogene and their stratigraphic significance). «in russian». Nauka Press: 229 p., 76 fig., 31 pl. Moscou.
Transformation des systèmes de fixation et de vascularisation dentaires dans l'évolution des sélaciens du sous-ordre des Squaliformes. Mémoires de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, 65, 1–55
Constitution et évolution de la racine dentaire des Euselachii. II. Étude comparative des types. Bulletin du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique, 23(14), 1–32
Contributions à l'étude des Poissons fossiles de la Belgique. IV. Observations sur la faune ichtyologique du Landénien. Bulletin du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique, 19(36), 1–16
The vertebrate faunas of the English Eocene. I. From the Thanet Sands to the Basement Bed of the London Clay. British Museum (Natural History): 121 p., 162 fig.