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I. CTENACANTHUS MAJOR Agass.
Vol. 3. Tab. 4
© ETH-Bibliothek Zürich, Alte Drucke
Outre un exemplaire presque complet, composé de trois pièces, dont l'une, fig. 1, est la contr'empreinte de la continuation des deux autres que j'ai figurées réunies, fig. 2, le Musée de Bristol possède encore un fragment de la partie moyenne d'un rayon de cette espèce, et cinq fragmens où l'on voit des sections plus ou moinsobliques, qui ne donnent pas une juste idée de la coupe. Tous proviennent du calcaire carbonifère de Bristol.
C'est un des plus grands Ichthyodorulithes que je connaisse. Le rayon est élégamment arqué en forme de faux. Large á sa base, il se rétrécit insensiblement vers son extrémité supérieure. Toute sa surface est ornée de gros plis longitudinaux, entre lesquels se trouvent des sillons arrondis et des plis transverses et obliques très-rapprochés, qui forment par leur saillie une sorte de dentelure sur les côtés de chaque sillon. Au bord postérieur du rayon, et vers sa pointe seulement, on remarque quelques petites épines j ou plutôt quelques rides plus saillantes en forme de peigne sur le sillon marginal. Ses côtés sont comprimés et légèrement bombés sur le milieu. Sa coupe transversale, fig. 3, est ovale, arrondie du côté de la face postérieure du rayon et tranchante á son bord antérieur. La ligne de démarcation entre la partie sillonnée du rayon, qui était visible extérieurement et sa base lisse qui était cachée dans les chairs, est très-oblique. Le canal de la partie postérieure de la base est très-profond et se prolonge en forme de cavité ovale jusque vers l'extrémité du rayon. Si la taille du poisson auquel ce rayon a appartenu est proportionnelle á la grandeur des espèces vivantes qui ont aussi des rayons osseux á leurs dorsales, on peut admettre, que celte espèce atteignait des dimensions gigantesques.
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References for CTENACANTHUS MAJOR