Echinorhinus cf. priscus
Arambourg, 1952
Classification: Elasmobranchii Echinorhiniformes Echinorhinidae
Reference of the original description
Les vertébrés fossiles des gisements de phosphates (Maroc-Algérie-Tunisie). Notes et Mémoires du Service Géologique du Maroc, 92, 1–372
Les vertébrés fossiles des gisements de phosphates (Maroc-Algérie-Tunisie). Notes et Mémoires du Service Géologique du Maroc, 92, 1–372
Types
Echinorhinus cf. priscus
Echinorhinus cf. priscus
Description:
Citation: Echinorhinus cf. priscus Arambourg, 1952: In: Database of fossil elasmobranch teeth www.shark-references.com, World Wide Web electronic publication, Version 10/2024
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Description
Original description of ARAMBOURG, 1952 [90]: Diagnose. — Echinorhinus à dents relativement simples dont le talon est peu subdivisé et la couronne principale généralement plus simple que celle de l'espèce actuelle. Les dents de cette espèce sont, en raison de leur minceur, très fragiles; aussi, peu de nos exemplaires sont-ils complets. Bien qu'assez dissemblables entre eux dans leurs détails, ils possèdent dans leur ensemble un « air de famille » qui permet de les distinguer immédiatement. Description. — Leur forme générale est celle qui a été indiquée plus haut pour les dents de l'espèce vivante; mais elles sont plus allongées et leur couronne est relativement plus basse, surtout du côté symphysaire. Leur pointe est aussi plus courte et déborde rarement le talon qui est, lui-même, plus allongé; ce dernier, simple sur la plupart, se subdivise cependant parfois en deux pointes obtuses et basses (par exemple : Pl. XXVII, fig. 17). Enfin, malgré le tracé sigmoïdal, généralement bien marqué, du bord symphysaire de la couronne, un seul de nos spécimens (Pl. XXVII, fig. 23) montre, à la base de celle-ci, du côté commissural, un petit denticule orienté en sens inverse de la pointe principale. Ces dents sont très comprimées, mais légère- ment convexes sur les deux faces. La racine est extrêmement mince et plate; sa face externe est un peu concave et comme ridée verticalement; elle porte de nombreux pores à la limite de l'émail; la face interne, qui est plane, présente, en son milieu, un très étroit sillon vertical où s'ouvre le foramen nutritif. Rapports et différences. Il s'agit, à l'évidence, d'une forme très voisine, par sa denture, de l'espèce actuelle, mais qui s'en distingue cependant par les caractères qui viennent d'être mis en évidence. Le genre a été rarement signalé à l'état fossile; je n'en connais aucun représentant dans les formations éocènes du Vieux Monde; AGASSIZ (1856) a indiqué sa présence (E. Blakei) dans le Miocène d'Ocoya Creek (Kern County) en Californie. LAWLEY (1876, p. 41, Pl. I, fig. S; Pl. II, fig. 6) a décrit, du Pliocène d'Orciano et de Volterra, en Toscane, des restes de dents et d'écussons dermiques qui ne paraissent guère différer de ceux de l'espèce actuelle. Répartition stratigraphique et distribution géographique. — Echinorhinus priscus est, pour le moment, spécial au Maroc où il n'a été rencontré que dans le niveau yprésien, en divers gisements des Ouled Abdoun où il est, d'ailleurs, assez rare.
Original description of ARAMBOURG, 1952 [90]: Diagnose. — Echinorhinus à dents relativement simples dont le talon est peu subdivisé et la couronne principale généralement plus simple que celle de l'espèce actuelle. Les dents de cette espèce sont, en raison de leur minceur, très fragiles; aussi, peu de nos exemplaires sont-ils complets. Bien qu'assez dissemblables entre eux dans leurs détails, ils possèdent dans leur ensemble un « air de famille » qui permet de les distinguer immédiatement. Description. — Leur forme générale est celle qui a été indiquée plus haut pour les dents de l'espèce vivante; mais elles sont plus allongées et leur couronne est relativement plus basse, surtout du côté symphysaire. Leur pointe est aussi plus courte et déborde rarement le talon qui est, lui-même, plus allongé; ce dernier, simple sur la plupart, se subdivise cependant parfois en deux pointes obtuses et basses (par exemple : Pl. XXVII, fig. 17). Enfin, malgré le tracé sigmoïdal, généralement bien marqué, du bord symphysaire de la couronne, un seul de nos spécimens (Pl. XXVII, fig. 23) montre, à la base de celle-ci, du côté commissural, un petit denticule orienté en sens inverse de la pointe principale. Ces dents sont très comprimées, mais légère- ment convexes sur les deux faces. La racine est extrêmement mince et plate; sa face externe est un peu concave et comme ridée verticalement; elle porte de nombreux pores à la limite de l'émail; la face interne, qui est plane, présente, en son milieu, un très étroit sillon vertical où s'ouvre le foramen nutritif. Rapports et différences. Il s'agit, à l'évidence, d'une forme très voisine, par sa denture, de l'espèce actuelle, mais qui s'en distingue cependant par les caractères qui viennent d'être mis en évidence. Le genre a été rarement signalé à l'état fossile; je n'en connais aucun représentant dans les formations éocènes du Vieux Monde; AGASSIZ (1856) a indiqué sa présence (E. Blakei) dans le Miocène d'Ocoya Creek (Kern County) en Californie. LAWLEY (1876, p. 41, Pl. I, fig. S; Pl. II, fig. 6) a décrit, du Pliocène d'Orciano et de Volterra, en Toscane, des restes de dents et d'écussons dermiques qui ne paraissent guère différer de ceux de l'espèce actuelle. Répartition stratigraphique et distribution géographique. — Echinorhinus priscus est, pour le moment, spécial au Maroc où il n'a été rencontré que dans le niveau yprésien, en divers gisements des Ouled Abdoun où il est, d'ailleurs, assez rare.
Remarks
shark-references Species-ID=14218;
shark-references Species-ID=14218;
References
A study of the sharks and rays from the Lillebælt Clay (Early–Middle Eocene) of Denmark, and their palaeoecology. Bulletin of the Geological Society of Denmark, 62, 39–88
DOI: 10.37570/bgsd-2014-62-04
A study of the sharks and rays from the Lillebælt Clay (Early–Middle Eocene) of Denmark, and their palaeoecology. Bulletin of the Geological Society of Denmark, 62, 39–88
DOI: 10.37570/bgsd-2014-62-04